[RP] Un matin tragique.

Tôt ce matin là, une ombre marchait d'un pas vif dans les rues de Dunkerque, un panier sous le bras. Elle avait resserré les pans de sa cape autour d'elle. Même si le soleil pointait à l'horizon, la fraîcheur de l'aube lui donnait des frissons.

La jeune femme sortit un grand trousseau de clés de son panier et ouvrit la porte de la mairie. Elle grimpa à l'étage et fit de même avec la porte du bureau du maire qu'elle referma derrière elle.

La bourgmestre posa le panier sur une chaise, alluma une bougie et défit le noeud qui retenait sa cape. Elle jeta un coup d'oeil rapide vers la fenêtre, le lever du soleil était flamboyant. Elle sourit et s'installa dans son fauteuil. Mais ce matin là, impossible de se mettre au travail. Un mauvais préssentiment la tenaillait depuis la veille. Quelque chose n'allait pas chez son amie Isisz et ... Elle craignait le pire. Depuis quelque jours son amie ne quittait plus une des chambres de la taverne des z'amis, n'acceptant que les plateaux avec les repas qu'elle posait devant sa porte.

Après un temps passé les yeux rivés sur ses parchemins sans comprendre ce qui y était écrit, Kaelle se leva de son bureau et alla un moment admirer le paysage. Elle aimait autant les levers de soleil que les couchers mais ce qu'elle vit lui glaça le sang.

Alors que Dunkerque se réveillait doucement, la taverne des z'amis était en feu. La jeune femme descendit les escaliers en trombe, ratant presque une marche. "C'est pas le moment ma grande ! Isisz a besoin de toi" pensa-t-elle.

Kaelle courut à travers les rues de la ville en hurlant

"AU FEU ! UNE TAVERNE BRULE !"

Les volets s'ouvrirent en claquant. Elle s'arrêta un moment, reprit sa course en continuant de crier.

Arrivée devant la taverne, la gorge serrée, elle se rendit bien compte qu'il était trop tard. Un craquement sinistre se fit entendre dans le batiment en flamme. L'étage venait de s'effondrer.

Autour de la bourgmestre, les villageois formaient une chaine avec des seaux d'eau. Le plus important maintenant était que le feu ne se propage pas aux maisons alentour. Elle voulu les aider, mais une femme refusa lui disant que dans son état ce n'était pas raisonnable. Kaelle se rendit à la raison.

Lorsque la taverne ne fut plus qu'un amas fumant, elle entra. Espérant de tout coeur qu'Isisz ait eut le temps de sortir. L'odeur forte lui donna la nausée, la jeune femme posa un mouchoir devant son nez. C'est à ce moment là qu'elle la découvrit. Elle poussa un cri et tomba à genoux.

NOOONNNNN ! pas elle !

Devant elle, un corps à demi calciné, reconnaissable qu'à un morceau de tissus rose. Celui de la houppelande d'Isisz. Des larmes roulèrent sur le visage de Kaelle, incapable de dire un mot de plus, incapable de se lever, elle resta ainsi un long moment, qui sembla pour elle une éternité.

[HRP ]: Ce n'est pas sans émotion que j'ai fait ce RP. je ne l'ai pas mis à la taverne des z'amis car y'en a un à terminer.
Kaelle étant prostrée face au corps d'Isisz vous pouvez vous occuper d'elle. Elle risque de mettre un moment avant de réagir. Le temps que je rentre du boulot par exemple :wink:
Un grand merci à Isisz et à sa joueuse pour tout ce qu'on a partagé ici. Bon vent à toi ma belle[/hrp]

(Posté par Bigornea.)

L'Archevêque Bigornéa avait quitté Tournai très tôt afin de se rendre à Dunkerque ? Elle venait à Dunkerque pour annoncer à tous la nomination de Frère Renoan au poste de Sacristain , mais aussi Pour rencontrer plusieurs personnes , discuter pour l'OGC etc.. elle avait donc une journée bien remplie.
Sur son grand cheval elle apercu en arrivant une grosse fumée et des flammes , elle alla donc au triple Galot à cette endroit.

Non c'est pas Possible

Une taverne venait de prendre feu il n'y avait plus que des cendres.
Elle vu Dame Kaelle effondré a coté d'un corp à demi calciné.

Dame Kaelle venez relevé vous.

Bigornéa lui essuya les larmes qui coulaient sur ses joues.
la pauvre elle était vraiment mal.
Bigornéa ne savait pas à qui appartenait cette Taverne , ni qui était là sur le sol , quel malheur.

Une fois Kaelle dans ses bras elle l'invita à une Prière:

L'archevêque se rapprocha du corps

L’Amitié est la lumière du monde, c’est la flamme qui réchauffe notre cœur. Qu’elle éclaire maintenant Ta route et te conduit maintenant au Royaume de Dieu !"

(posté par Seb)

seb se leva en debut d'apres midi comme chaque jour, travailler la nuit au moulin lui plaisait bien .sa journee semblait ,commencer à merveille et c'est nonchalamant qu'il s'en alla par les chemins pour rejoindre sa taverne preferée. il rencontra quelques personnes de sa connaissances qui avaient l'air tristes, defaites, comme si quelquechose de grave venait d'arriver; seb pressa le pas et finit par appercevoir au detour d'un chemin une fumee inhabituelle; il pressa le pas et finit par se rendre compte que ça venait de la taverne des z'amis, celle ou justement il se rendait!!
enfin presque arrivé il se figea sur place;il n'y avait plus de taverne!! envolée, pfuit, plus rien!! un tas de cendre d'ou sortaient encore beaucoup de fumée...
ce qu'il vit apres le glaça encore plus : kaelle etait en sanglot tout pres des gravas...elle semblait...(mes yeux se brouillent...) elle semblait tenir....oh non!!! seb s'effondra sur place; non pas isisz!!!!! il ne put faire un pas de plus, ses larmes brouillaient tout, une nausée apparut .
tellement choqué par cette vision de desastre qu'il rentra directement au moulin sans s'occuper de personne. le monde s'ecroulait en meme temps que la mort d'isisz

(posté par Poupoule)

Poupoule, qui revenait de la cueillette des moules, vit depuis la plage un nuage de fumée obscurcir les rues de la vie. Lâchant son panier et soulevant ses jupes, elle courut vers le lieu de l'incendie et vit... la taverne des z'amis brûler. Elle s'exclama :

Par Aristote ! Non, pas les fûts de bière !

Les villageois faisaient déjà une chaîne de seaux, tentant vainement d'arrêter l'incendie. L'étage s'était effondré, et brûlait en enfumant le village dans un nuage âcre qui piquait la gorge et les yeux.

Elle aperçut alors Kaelle, rouge et essouflée, les yeux remplis de larmes. La bourgmestre tenta d'approcher de la taverne, mais Poupoule l'attrappa par les épaules.

Allons ma belle, dans ton état, ce ne serait pas raisonnable.

Elle éloigna le plus possible son amie de l'incendie qui ne semblait pas la reconnaître, et prêta main forte aux villageois, passant et repassant des seaux, jusqu'à l'extinction complète des feux.

Alors qu'elle s'inquiétait de savoir s'il y avait des blessés, elle vit Kaelle s'approcher des décombres et s'agenouiller en hurlant. Elle vit ensuite une dame s'approcher au triple galop, arrêter sa mule et descendre de cheval, avant de s'approcher de Kaelle et de la relever. La douce voix de l'inconnue raisonna, alors qu'elle récitait le credo aristotélicien. Dans la foule, elle entendit un murmure :

C'est Monseigneur Bigornéa.

Alors, tous se mirent à genoux et prièrent avec elle. Poupoule aperçut parmi les décombres une étoffe rose.

Isisz !

Elle eut la nausée, et une envie irrésistible de pleurer.

(posté par Mcisis)

Du haut de la tour ou elle faisait son tour de garde , Mcisis vit une fumée intence monter vers le ciel . Ce n ' etait jamais une bonne nouvelle .Elle descendit le plus vite possible les marches de la tour et courut dans la directionde l 'incendie .

Le feu avait fait son oeuvre , son appétit rassasié il avait laissé ça et là des lambeaux du passé qui rendaient le present encore plus terrible .

Là devant les yeux de tout un chacun , on pouvais voir la désolation , le désespoir d'amis pleurant et surtout la mort .

Il n'y avait plus rien à faire .

Chére Isisz , tu ne méritais vraiment pas une fin aussi affreuse .

Mcisis tourna les talonts et regarda les rues de Dunkerque .La tour de guet lui rappela qu' elle était de garde .Un pas aprés l'autre elle s'éloigna ,la mort est une chose terrible pour ceux qu 'elle frappe mais la douleur ,la colére qui habitent ceux qui restent est tout aussi terrible .

Une larme coula sur sa joue .elle la aissa couler en esperant qu' elle laverai le sentiment d'injustice qui montai en elle

(posté par kaelle)

Tout semblait si irréel, Poupoule l'avait empêchée de s'approcher des flammes, une femme s'était approchée d'elle, l'avait aidée à se relever puis essuyé les larmes qui coulaient sur son visage. Elle avait tenté de la réconforter en la prenant dans ses bras.

Aux premiers mots de la prière, Kaelle reconnut l'archevêque. La jeune femme attendit que la prière soit terminée, tentant, sans succès de se joindre aux villageois présent.

Au bout d'un moment, les sanglots cessèrent, les larmes s'assechèrent, et elle reteouva peu à peu son calme.

D'une voix brisée elle s'adressa à l'archevêque.

Monseigneur, j'aurai aimé vous accueillir différemment. Mais une tragédie frappe notre ville. Mon amie Isisz a trouvé la mort dans l'incendie de sa taverne...

La jeune femme ne put rajouter un mot. Dans la foule, elle chercha son époux, mais ne le trouva pas. Des curieux s'étaient approchés. Le regard vide elle lacha une dernière parole.

On peut pas la laisser comme ça !

Elle défit sa cape et la posa sur le corps de son amie avant de s'en aller vers l'église chercher un peu de réconfort auprès de son frère.

Renoan réveillé en sursaut pas les cris de sa soeur, se rua hors de chez lui pour prêter main forte afin de circonscrire l'incendie au plus vite, pensant qu'Isisz était sortie et avait laissé une bougie allumée.

Il débuta la chaine de seaux en partant du lavoir, ne voyant pas grand chose de l'avancée de la manoeuvre.

Lorsque le feu fut enfin maitrisé, il s'approcha et n'eut pas à réfléchir bien longtemps voyant sa soeur Kaelle effondrée, bien vite réconfortée par Monseigneur Bigornea.

Il porta son regard vers les ruines fumantes et reconnut la couleur qu'Isisz affectionnait tant.

Oh non, pas toi ma toute belle, réussit-il à articuler, puis il tomba à genoux. Tout était dans le brouillard autour de lui, il entendit à peine la prière de Monseigneur Bigornea et ne pouvait détacher son regard de son amie, dont il ne restait qu'une forme recroquevillée. Elle qui était si belle, si coquette, si courageuse.

Seigneur ,
Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
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[Dans l'églisé] posté par kaelle

Lorsqu'elle arriva à l'église, Kaelle se rendit compte qu'elle était vide. C'est alors qu'elle réalisa qu'elle avait entendu la voix de son frère parmi toutes les autres.

Mais elle avait poussé la porte de l'édifice et étonnament elle s'y sentait bien. C'est à ce moment là qu'elle se rendit compte combien elle était faible. Sa gorge se serra à nouveau. A la mairie il y avait le panier contenant le déjeuner qu'elle aurait voulu partager avec Isisz.

Elle se laissa tomber sur le premier banc à ses côtés. Les larmes roulaient à nouveau sur ses joues. La jeune femme adressa une prière silencieuse à Aristote, pour qu'il accueille son amie qui n'avait pas mérité ce sort.

[Devant la taverne en cendres] posté par poupoule

Poupoule se releva et regarda autour d'elle. Des visages tristes, pâles, défaits l'entouraient. La pauvre Isisz ! Heureusement, Kaelle posa bien vite sa cape sur le corps calciné de son amie.

Au moins les curieux ne satisferont pas leurs penchants morbides.

Elle pensait que le geste de la bourgmestre permettrait à Isisz d'être souillée par tous ces inconnus. Elle frissonna. Un vent glacial soufflait, et tout le monde avait besoin de réconfort. Hélas, Kaelle s'était éclipsée, cherchant probablement la solitude. Isisz était sa meilleure amie. Poupoule comprenait ce sentiment de perte que devait éprouver, en cet instant, le bourgmestre au joli bedon.

Poupoule s'éloigna à petits pas vers l'église, tout en se demandant qui aurait la lourde tâche d'annoncer la mort d'Isisz à ses proches, et à sa suzeraine aussi. Pourquoi à sa suzeraine ? Ma foi, Poupoule l'ignorait, mais elle pensait que c'était une bonne idée.

[devant la taverne des z'amis en ruine] (posté par communard)

Parti depuis bien long Communard avait passé une longue et reposante nuit en la forge et c'est fort tard qu'il fut réveillé par un vacarme de tous les diables.
Des cris, des bruits de course, l'alarme maintenant....

Sorti sur le seuil de sa demeure le doute n'est plus permis ça crame queque part.
Sans trop y réfléchir il se met en la file et chope siaux pour courir sur les lieux du sinistre.
En découvrant la cramade de la Taverne des Z'amis la rage le prend, et avec fureur il participe à l'extinction des flammes.

Le feu laisse place aux flameches qui s'endorment doucement transformées en nuées grisâtres...

Noir de suie et encore rouge de colère et d'action son regard entrevoit Poupoule quitter les lieux du désastre en direction de l'église.

Se rapprochant, la voie halentante il l'interpelle...

Hola Poupoule...

Le regard de Poupoule se tourne vers lui, terne et sans cette flamme habituellement présente en ses yeux.
D'un naturel plus franc que réfléchi Communard croit bon de vouloir lui remonter le moral.

Qué malheur !!!! Tous ces fûts qu'on a pas bus !!!

La réaction de Poupoule ne lui laissa guère de doute.... Regardant ses pieds il se rappela qu'on lui disait souvent de tourner 8 fois sa main dans sa poche avant de causer....

[face à communard et poupoule] (posté par kaelle)

Après avoir passé un moment seule à l'église, Kaelle avait prit son courage à deux mains et fit demi tour. En chemin elle vit Poupoule et Communard qui se faisaient face. Le forgeron avait l'air gêné.

Oh! Commu ! te voilà de retour... tu reviens un triste jour, nous ne pourrons fêter ton retour au pays à la taverne des z'amis. Elle a brûlé et ... des larmes revinrent perler au bord des yeux de la jeune femme, elle prit une grande respiration et lâcha c'est pas possible faut toujours que j'te croise pour t'annoncer une mort !

Les sentiments de Kaelle vacillaient entre tristesse et colère. Elle s'en voulait de n'être pas passés plus tot à la taverne, elle s'en voulait de ... face au regard d'incompréhension que lui jettait Communard elle lui annonça d'une voix sourde.

Isisz est morte brulée dans sa taverne.

Elle se sentit défaillir et s'appuya sur le bras secourable de forgeron qui se trouvait face à elle.

(hrp : un peu hors du temps mon post, merci de le mettre là où il conviendra, je le post ici au hasard. Il est très bien là on le bouge pas. Kaelle )

A l'autre bout du Royaume, dans le petit village de Tarbes.

Le soleil se lève à peine sur la tanière meute. La Féline erre dans le campement, emmitoufflée dans sa cape alors que l'air est presque glacial. A sa main une missive froissée.

Le visage de la jeune femme est fermé, ses traits tirés, signe de son manque évident de sommeil. Il y a quelques heures, elle a reçut une lettre de son amie de Dunkerque, Kaelle. Elle s'attendait à des nouvelles joyeuses de ses amis des Flandres aussi s'est elle empressée de la lire.
Mais ce qu'elle y a lut ...

Isisz ... la jolie tavernière de la Taverne des Amis, cette si gentille blondinette ... morte ...
Et quelle mort ... brûlée vive dans l'incendie de sa taverne avec dans ses bras ... son fils nouveau né.
L'image qui parvient au cerveau de la Féline, qui pourtant à le coeur solide, lui soulève le coeur.

Elle se souvient d'Isisz, l'exact contraire de ce qu'elle est : droite, honnête, douce, la bonté incarné. Fidèle à son époux le Seigneur Caesar d'Arneke, fidèle à ses amis, bonne vivante amatrice de Blanche de Bruges et de bière à la violette.
Puis la Féline pense à Kaelle ... dans que état doit elle être. Sa lettre ne laisse guère de doute quant à l'état de désespoir dans lequelle la perte de sa meilleure amie l'a mise. Dans son état, à quelques mois à peine de la naissance de son enfant, le choc doit être dur à supporter. La Féline sert sa main sur la missive qu'elle n'a pas lachée, la froissant de plus belle.

Ainsi perdue dans ses sombres pensées, la Féline arrive devant le chêne que tous nomment ici "Le Coin des Anges"
Elle s'agenouille devant lui, elle se sait seule et loin de la vue de ses amis de la meute.

Puis elle lève la tête vers le ciel, d'un bleu azur dans la lumière rosée du lever de Soleil.

D'une voix où se mêle tristesse et fureur elle se met à parler, à elle ne sait pas vraiment qui.

Pourquoi ...???
Si Tu existes réellement ... comment as tu pu prendre la vie d'Isisz ?
Que Tu me prennes Guillaume, un sombre brigand à tes yeux, encore que Tu aurais pu lui laisser le temps d'enfin profiter de la paix de vivre avec sa Nonette et sa fille, que tu m'enlèves Don-Guy, un vulgaire mercenaire qui n'a jamais cru en Toi, je sais que je dois l'accepter, et voir en cela Ta vengeance sur nous tous qui ne Te respectons pas ni ne suivons Tes préceptes.

Mais Pourquoi elle ... Je n'ai connu personne ici bas de plus pieux, de plus charitable ... Elle aurait donné sa vie pour les autres ... Elle vivait dans la plus pure foie Aristotélicienne ... elle n'était que bonté, pardonnant tout, respectant tout le monde ... même moi.

Et voilà ce qui attend ceux qui Te chérissent ... une mort abominable dans les flammes de l'Enfer, d'atroces souffrances pour leurs derniers instant passés sur Terre. Et son fils ... il n'avait pas trois mois !!!

Je Te maudis ... Tu n'es pas ce Dieu de Miséricorde que tous adulent ... Tu n'es que la pire incarnation du Mal et tu es encore pire que toute la racaille d'ici bas.

Elle lève un poing vers le ciel, comme si elle Le menaçait, et ne peux retenir une larme qui coule lentement sur sa joue.

Mais tu ne m'auras pas moi ... !!! Je vais vivre !!!

La Féline reste là de longues minutes, ne sentant plus le froid sur elle, une sourde rage s'emparant de son coeur de nouveau. Dans ses yeux brillent la flamme de la vengeance, et rien en cet instant ne saurait l'apaiser.

L'image d'Isisz passe et repasse devant ses yeux, et la Féline se maudit d'être si loin des Flandres et de ne pouvoir être là pour Caesar, Kaelle, Radek, Communard, Renoan, Lafred et tous les amis de la tavernière.




Adieu Isisz ...

Sa décision est prise, dès qu'Edonice sera de nouveau en état de voyager, ils partiront pour les Flandres.

(posté par Communard)

Tandis qu'il papotait avec Poupoule Communard voit arrivé Kaelle dont les paroles ne lui apportent guère le sourire.

... c'est pas possible faut toujours que j'te croise pour t'annoncer une mort !

Communard écoutait le silence de Kaelle... Son amie semblait chercher ses mots, ses yeux chargés de larmes se plissaient sous l'avalanche de sentiments qui l'assaillaient.
Communard était prêt à lui demander qui était donc le bougre de malheureux qui était mort.
Alors qu'il ouvrait la bouche....

Isisz est morte brulée dans sa taverne.

Kaelle s'en vint à tomber dans les bras de Communard.
Celui-ci l'acceuillit et la serra contre lui, tout autant pour l'aider à supporter sa douleur que pour ne pas lui montrer la sienne.
Abattu était un bien faible mot tant le décès de cette femme le touchait.... bien plus qu'il ne l'aurait pensé.
Un regard vers Poupoule, un regard vers ce qui n'était plus qu'un tas de poutres calcinées et de pierres éparses ajoutèrent à sa tristesse...

Réagir.... il fallait réagir.... reprendre pied avec la réalité et ne pas se laisser aller.
Il faut occuper l'esprit de Kaelle...
Tout en la tenant par les épaules Communard regarde maintenant Kaelle dans les yeux....

Et l'ptiote ?
.........
Tia ? L'était là ?

(posté par Kaelle)

Le réconfort que lui apporta Communard soulagea un peu la peine de Kaelle.

Et l'ptiote ?
.........
Tia ? L'était là ?

La jeune femme sursauta. Bon sang où pouvait être l'enfant ?

Tia ... ça fait un bon moment que je ne l'ai pas vue ... je ne sais même pas où elle est.

Kaelle réfléchit un moment.

J'irai voir chez Cesear, peut être est elle là bas... D'ailleurs il est où le Cesear ? On l'a pas vu !

Une colère sourde fit place à la tristesse. Elle monta et s'insinua traitreusement en Kaelle bien décidée à tirer tout cela au clair.

Il faut retrouver la petite ...

(posté par Ceseargl)

Cesear avait passer beaucoup de temps au chateau d'Arnèke et à Bruges. Cependant sa petite famille lui manquait temps. Il décider de laisser son travail pour se rendre à Dunkerque.

Il avait décider de se rendre à la merveilleuse taverne des Z'amis, là où il avait ses habitudes, étant donner que c'était la taverne de son épouse.

Aprés quelque heurs de trajet sur le dos de son cheval Dunkerque était en vu. Une fois arriver aux porte de la ville, il se dirigea vers la taverne.

Cesear arriva devant les ruines de la taverne.

Ho que s'est-il passé ici.

Cesear interpela la premiere personne passant dans le coin, et lui demanda.

Que s'est-il passé à la taverne ?

On lui répondit :

Ho et bien, elle a brulé, et apparement la taverniere été à l'interieur quand cela c'est produit.

Cesear fût désemparer, et poussa violement le passant en courrant vers les ruines de la taverne.

ISISZ, ISISZ NON !!!!!!!!!!!!!!!! Ma belle, ce n'est pas vrai ....

Cesear sentit des larmes couler sur ses joues, et resta là a genou sans bouger, en ne disant rien.

enfin...

/ HRP : Beaucoup trop tard LJD Cese et Isisz est bien mieux là où elle est.
Tendres pensées à la joueuse/

(hrp je rejoins félina dans ses pensées)

(Posté par Poupoule)

Poupoule manqua de coller une baffe à Commu, qui avait cru bon de lui remonter le moral en faisant une blague vaseuse. Mais il avait ensuite eu l'air gêné, et sa gêne se transforma en tristesse quand Kaelle tomba dans les bras du "souleur impénitent", lui expliquant qu'Isisz avait péri dans l'incendie.

Tous se demandaient où était passé l'époux de la jeune tavernière, quand un cheval fougueux et un jeune homme apparurent.

Tiens, voilà Cesear, le mari d'Isisz.

Elle hésita entre aller lui donner une giroflée ou aller le réconforter. Elle se mit à danser sur place, les larmes aux yeux.

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(posté par kaelle)

Tiens, voilà Cesear, le mari d'Isisz.

Kaelle avait entendu le galop des sabots, et vu le cavalier passer. Elle le vit parler, et s'effondrer à genoux. La jeune femme serra les poings. Elle sentit une colère sourde monter en elle. Son amie avait été délaissée par son époux, combien de fois ne l'avait-elle pas consolée ... Aussi, se disant que ce n'était pas le moment d'aller mettre une paire de gifles voire plus à Cesear, elle décida de partir à la recherche de la petite.

Je pars voir si je trouve Tia...lui... qu'il se débrouille ...

La jeune femme prit la direction de la plage en se demandant pourquoi ses pieds là dirigeait vers cet endroit.

(posté par An Ankou)

Il veillait sur Dunkerque depuis des mois. L’évènement, il l’avait pressentit. Son Amie veillait sur la ville. Et lui attendait, non loin qu’elle l’appelle. Dans la lande il marchait sans but, avançant d'un pas lourd. Le visage dissimulé sous sa capuche, sa faux à la main.

En cet Automne tragique, un matin, le ciel se mit à rougir. Alors il comprit qu’une Dunkerqoise avait périt. Il monta dans sa charrette et se mit en route. Le chemin lui sembla long et triste, plus qu'à son habitude.
Lorsqu'il se rendait à Dunkerque, c'était à l'appel de son amie Kaelle pour ouvrir le labyrinthe. Ce matin là ... il y allait pour faire son office.

A l’entrée de la ville il La vit … elle L’attendait. Emmitouflée dans sa capuche Elle grimpa à ses côtés. Entre eux pas besoin de mots. La Dame Blanche et l’Ankou, car c’était bien de lui qu’il s’agissait, n’avaient pas besoin de parler pour se comprendre. Un geste, un regard suffisaient à ces deux vieux compagnons de route. Et de la route ils en avaient fait ensembles.

Dans les rues, les fenêtres et les portes se fermaient sur leur passage. Les femmes prenaient leurs enfants dans leurs bras et s'enfermaient à double tour. Les hommes fermaient les volets. Tiraient les rideaux de leurs étals.

La Dame Blanche prit les rennes de la charrette et la guida jusqu’aux cendres de la taverne des z’amis. Là il vit un homme allongé devant une forme cachée sous une cape. Il comprit qu’elle était là. Allongée et sans vie, elle qui aimait tant la vie. Elle était là allongée et sans vie, elle qui aimait rire et vivre.

Il se rappela les moments passés dans le labyrinthe dunkerquois. Il se rappela comment elle sursautait lorsqu’il l’effrayait. Pour la première fois de sa longue carrière, il lui était difficile d’accomplir sa tache. Mais d’abord la Dame devait relever l’homme effondré face au corps sans vie de sa femme.

(posté par la dame blanche)

Elle avait attendu son Ami à l'entrée de la ville.
Elle savait qu'il avait comprit son message.
Le soleil rouge dans le matin qui file
Ne pouvait être que mauvais présage.

Dans la charrette elle monta
Lorsque près d'elle il s'arrêta
D'un coup de main agile
Elle dirigea l'équipage vers ce corps fragile

Lorsqu'ils arrivèrent à la taverne calcinée
Tout deux descendirent de la charrette pour s'occuper
Du corps et du triste époux resté là
Sans que personne n'ose troubler son émoi.

Posant une main sur son épaule elle releva
L'homme qui pour sa femme n'avait pas toujours été là
Triste il était à présent
Inconsolable il serait longtemps

La Dame ramena Cesear chez lui
Afin qu'il se reprenne et prépare les funérailles de sa mie.
Seul elle le laissa et rejoint
L'Ankou qui de son aide avait besoin

(Posté par l'Ankou )

[rp]En attendant que la Dame blanche reviennent, il prépara la charrette. Pour la première fois, il étala une botte de paille fraiche pour accueillir le corps sans vie de la jolie tisserande. Sa tache terminée, il vit l'ombre blanche et froide se rapprocher de lui.

La Dame était revenue l'aider. Avec délicatesse, ils portèrent le corps dans la charrette. Le recouvrant de la cape qui la cachait aux regards des curieux. Face à ces deux êtres, plus aucun Dunkerquois n'osait s'approcher.

Ils montèrent à l'avant de l'attelage et lancèrent le maigre cheval gris qui le tirait en direction de l'église.

Ceux qui eurent le courage de ne pas fuir devant ce convois mortuaire purent les entendre changer.

Me am eus ur feunteun e-barzh kornig ma jardin
Eno ma ven kavet diouzh an noz hag ar mintin
Eno ma ven kavet atristet gant ar glac'har
'Soñjal 'barzh ma mestrez a zo aet d'an douar

Marv eo ma mestrez, marv eo ma holl fiziañs
Marv ma flijadur ha toud ma holl esperañs
Biken 'm bije soñjet hag ar marv a teuje
Da lemel diganin ma dous, ma c'harantez

Deus poanioù ar bed-mañ, fuzulhioù ha sabrennoù
Hastit, mar plij ganeoc'h finisañ din ma deizioù
Hastit, mar plij ganeoc'h finisañ din ma buhez
'vit ma'c'h in d'ar bed all war-lerc'h ma c'harantez

C'hoarvez a ra ganin evel gant ur marc'hadour
En deus ur vatimant da navigiñ war ar mor
Graet ganti he beaj, erruet eo poz ar joa
Ma doucho da Gernev ma ranko perisañ

Le funèbre cortège arriva ainsi à l'église au moment de la sortie de l'office dominical...
[/rp]

[hrp] traduction de la chanson :

J'ai une fontaine
Dans un coin de mon jardin
Là, vous me trouverez
Le matin comme le soir
Pétrifié de chagrin,
Pensant à ma bien-aimée

Ma bien-aimée est morte,
Je n'éprouve plus aucun plaisir
Ma confiance s'est envolée
Ainsi que tous mes espoirs.
Jamais je n'avais imaginé
Que la mort puisse venir
M'enlever ainsi
Ma douce, ma bien-aimée

Peines de ce monde,
Fusils et couteaux,
Dépêchez-vous,
Je vous en prie,
D'en finir avec ma vie
Dépêchez-vous,
Je vous en prie,
D'en finir avec ma vie.
Que j'aille dans l'autre monde
Rejoindre ma bien-aimée.

Je suis comme un marchand
J'ai un navire
Pour voyager sur mer.
Son voyage achevé,
Il accostera aux îles de la félicité,
Si le mat venait à se briser,
Il sombrerait. [/hrp]

(Posté par kaelle à la sortie de l'église de dunkerque)

Ce matin là, le sermont de Renoan toucha tout particulièrement Kaelle, des larmes montèrent à ses yeux à l'évocation du lépreux. Isisz s'était donné corps et ame pour s'occuper de lui... et à présent elle n'était plus. Les larmes s'échapèrent et coulèrent le long de son visage. Combien d'amis allaient encore partir ainsi ? Combien de personnes chères à son coeur allait on lui enlever.

La jeune femme sortit peu de temps après son époux et sourit en le voyant exhorter les Dunkerquois de venir en masse à la messe.

Mais son sourire se figea lorsqu'elle entendit un grincement sinistre qui d'habitude annonçait un moment de joie à Dunkerque. Cette fois... ils n'étaient pas là pour ouvrir le labyrinthe. Au coin d'une rue, l'attelage de la dame blanche et de l'ankou apparurent, glaçant l'atmosphère une angoisse sinistre.