[dans la taverne des z'amis] posté par ghislayne
La vieille Ghislayne poussa timidement la porte de la taverne, Krystel sous les bras. Elle aperçut du beau linge parmi la foule, et s'assit discrètement à une table. Puis, elle commanda un jus de carotte à la tavernière.
Et sans faux-col !, crut-elle bon d'ajouter.
Puis, elle se mit à écouter les conversations des uns et des autres. Visiblement, une autre jeune femme allait connaître le loup.
(Posté par Enored )
A l'affut de ce qui se passait, la rouquine avait repéré les dates des épousailles et le lieu. L'arrivée d'une vieille femme attira le regard d'Enored. Elle avec un enfant sous le bras. La guerrière l'observa avec un peu plus d'attention. Le linge de l'enfant était richement brodé.
Une idée germa dans la tête de la jeune femme. La nourrice semblait vieille et pas vraiment dégourdie. Elle donna un coup de coude à Jean-Jean et murmura :
Regarde la vieille et l'enfant ! une proie facile ! on pourra en tirer une ... rançon ?
Elle regarda le géant acquiescer et lui sourit, plongeant à nouveau son regard dans le sien. Elle le connaissait par coeur à présent. Il avait derrière ses airs de brute mal dégrossie, un coeur aussi grand que lui. Il savait être généreux quand il aimait quelqu'un. Il avait pour elle une tendresse sans faille peut être même plus. Il était prévenant, protecteur, attentionné envers elle. Pour la première fois depuis qu'elle l'avait rencontré elle osa un geste tendre. La jeune femme se serra contre le colosse et posa sa tête sur son épaule. Le regard dans le vague. Le moment paisible fut troublé uniquement par les cris de douleur de la future mariée. Enored entendit Jean-Jean se retenir de rire. Elle n'osait imaginer ce qu'il ferai de la future mariée s'il mettait ses mais puissantes sur elle.
Posté par Jean jean
Jean-Jean avait docilement suivit sa rouquine jusqu’à Dunkerque. Ils avaient traversé les rues et finit dans une taverne. Assis côte à côte ils écoutaient les donzelles piailler et rire.
Le guerrier vida sa chope d’une traite avant d’en recommander une. Lorsqu’elle revint, il attrapa la tavernière par la taille.
"Hola donzelle ! j’vide ma bourse pour tes bières ! j’veux vider l’autres aussi !"
Jean-Jean éclata de rire alors que la tavernière se défit de son étreinte d’un coup de rein habile.
"J’te r’trouverai ribaude ! Et là j’f’rai de toi une femme !"
La tavernière s'éloigna en lui lançant un regard noir. La main de sa rouquine sur son épaule le calma. Il fixait encore le fessier de la jeune femme qui s’éloignait quand sa voisine lui donna un coup de coude dans les côtes.
"Bah mon Eno t’es jalouse ? j’te prends quand t’veux t’l’sais bien !"
Il lui sourit, cherchant ce regard qui le rendait fou.
"Regarde la vieille et l'enfant ! une proie facile ! on pourra en tirer une ... rançon ?"
Leurs yeux se croisèrent. Le mercenaire sourit à la jeune femme et hocha la tête. Des cris près du comptoir attirèrent son attention. Une jolie paire de jambes était dévoilée. Il sentit une envie irrépressible de se soulager.
"Viens mon Eno ! j’ai b’soin d’me soulager ! j’prendrai bien l’futur mariée mais y’a trop d’monde !"
Le colosse lacha des écus sur la table et sortit en éclatant d’un rire gras.
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