[RP] L'accouchement

(poupoule)

suite du rp des enfants Poupoule bleuit, puis verdit,puis prit son amie par les bras et l'emmena tant bien que mal dans sa chambre. Ma belle ! Si le travail a commencé, il est temps que je m'y mette alors : Sans plus tarder, elle installa son amie du mieux qu'elle pût. Puis, elle alla chercher du linge propre, beaucoup de linge propre dans les coffres de son amie, puis, enfin, fit bouillir de l'eau. La bourgeoise grogna : Allez Tonton, c'est le moment de te rappeler à mon souvenir... Poupoule demanda alors à son amie : Les contractions sont-elles... Elle n'acheva pas, car, en soulevant les jupes de son amie, elle se rendit compte que celle-ci avait perdu les eaux. _________________

Kaelle regarda
son amie partir chercher des linges propres. Elle aurait aimé la garder
à côté d'elle et surtout ne pas être seule. Mais elle savait qu'il
fallait un minimum de chose pour préparer un accouchement.

L'angoisse se faisait de plus en plus prenante dans cette chambre qui
d'un coup sembla bien grande. Une nouvelle contraction lui arracha un
petit cri. Elle se tordit de douleur puis se laissa tomber sur les
oreillers que Poupoule avait calé derrière son dos. Un liquide chaud se
répandit entre ses jambes. Elle sut que cette fois elle ne pourrait y
échapper.

Elle ferma les yeux pour tenter de calmer les battements de son coeur qui avaient décidé de battre à la chamade.

Les contractions sont-elles...

Kaelle rouvrit les yeux lorsqu'elle sentit Poupoule soulever ses jupes.

Je crois que tu as ta réponse...

Une nouvelle contraction lui arracha une grimace.

Poupoule ! j'ai peur ! pis Seb ! il est où Seb !

Prise d'une crise de panique elle ne put s'empêcher d'hurler :

SEEEEBBBBBBB !

Allons ma belle, calme-toi. Ton mari est dehors, il fait le guet. Il sera là bientôt... très bientôt... Doucement ma chérie.

Mais bien sur que Seb était de garde, comment avait elle put oublier ?
Vu son état elle se dit que s'était légitime. Kaelle tenta de respirer
à fond lorsqu'une nouvelle contraction, plus violente que les autres se
fit sentir, lui arrachant un cri.

Poupoule ! à l'aide ! j'vais mourir ! ça fait mal ! ça va être long ?

La jeune femme se mit à respirer de façon saccadée. Tentant de pousser le bébé, regrettant déjà avoir voulu qu'il sorte.

Poupoule ! à l'aide ! j'vais mourir ! ça fait mal ! ça va être long ?

Ah ben non hein ! Elle allait pas nous faire le coup de mourir, elle
aussi ! Et pis, tout avait l'air de bien se présenter, alors, elle
allait d'en faire des tonnes, hein ! Pour la rassurer, Poupoule lui dit
:

Dans le meilleur des cas, le bébé
passe comme une bière dans la gorge d'un poivrot. Dans le pire des cas,
ben oui, ça peut être très long. Pour mon premier, l'accouchement a
duré des heures...

Maintenant, c'était elle qui
paniquait. Ah ben c'était vraiment la meilleure ! Tu parles d'un
réconfort ! Poupoule respira un bon coup, et conseilla à son amie de
pousser lors d'une contraction. Elle se plaça face à son amie. Déjà, le
bout d'un crâne chevelu faisait son apparition. Qu'allait-on découvrir
: un gars ou une fille ?

(kaelle)

Des heures ??? des heures ??? mais je tiendrais jamais des heures !

Une nouvelle douleur, une nouvelle grimace. Voyant Poupoule se mettre en face d'elle la future mère se mit à pousser.

gnnnnnnnnnnnnnnn ! gnnnnnnnnnnnnnnnn

Puis elle arrêta de pousser tentant de reprendre son souffle jusqu'à la prochaine contraction...

(poupoule)

Kaelle poussa, poussa... et soudain...

Ouin ! Ouin !

Dans les bras de Poupoule se tenait un vigoureux petit gars, qu'elle s'empressa de coller dans les bras de sa mère.

Ah ben tu vois, encore la délivrance, et ça va aller mieux...

Poupoule souriait à la maire-mère, qui était pâle et en sueur et qui tenait son petit bébé dans ses bras.
_________________

(kaelle)

La jeune femme
poussa une dernière fois et entendit le cri de son nouveau né. Elle
reprit doucement son souffle et sourit lorsque son amie lui posa son
bébé dans les bras. Doucement, elle caressa le visage de son petit
garçon lorsqu'une drole de douleur lui vrilla à nouveau les entrailles
elle ne put s'empêcher de pousser un cri.

POUPOULE ! qu'est ce qui se passe ! ça se calme pas du tout ! ça recommence ! et c'est encore pire.

Cette fois, se remémorant la douleur
de sa fausse couche, Kaelle paniqua pour de bon... la dernière fois,
elle n'avait survécu que par miracle. Elle pensa à son frère, espérant
qu'il pense à elle là bas au monastère...

(poupoule)

POUPOULE ! qu'est ce qui se passe !ça se calme pas du tout ! ça recommence ! et c'est encore pire.

Poupoule grogna, se pencha vers son amie, mit sa tête dans les jupes de
Kaelle et la ressortit aussitôt. Puis, elle ôta le garçon des bras de
son amie, l'enroula dans un drap propre et le posa sur le lit, un peu à
l'écart des deux femmes. Voyant que son amie paniquait, elle la rassura
:

Je crois que tu n'as pas fini de
nettoyer les langes ma belle... Parce que tu en avais non pas un, mais
au moins deux bien au chaud. Le deuxième est en train de sortir, c'est
pour ça que tu as encore mal. Je sais que tu en as marre, mais par
Aristote, il va falloir recommencer le même cirque.

Poupoule se remit en position et
continua les encouragements, Poupoule poussa, souffla, hurla...
attirant les badauds devant sa porte, mais bientôt, un troisième cri
(celui du deuxième bébé bien sûr !) se fit entendre dans tout
Dunkerque. Tout en coupant le cordon, Poupoule ne put s'empêcher de
sourire.

Ah ben ma belle, te voilà vernie d'une sacrée gueularde. En voilà une qui poussera be saprées gueulantes quand elle grandira...

Poupoule voyait déjà l'enfant refuser
de manger des carottes, et sa mère lui en collant dans la bouche... un
bonheur simple qui ne lui serait plus accordé. Poupoule sortit une
petite fiole de ses jupons et en liquida le contenu en pleurant de
bonheur... et de douleur. Puis, elle rangea le flacon, et s'occupa des
nouveaux-nés, tandis que la mère se reposait.

(kaelle)

Parce que tu en avais non pas un, mais au moins deux bien au chaud.

Kaelle ouvrit grands les yeux.

Au moins deux ? ha non hein ! pas trois !

Une nouvelle contraction l'empêcha de
continuer à commenter ce qui lui arrivait. La jeune mère poussa encore
et encore. Alors qu'elle eut l'impression que ses entrailles lui
étaient arrachées du ventre, Kaelle entendit le cri de bébé passer par
dessus les siens et ceux de son amie. Elle se laissa tomber sur la
couche.

Ah ben ma belle, te voilà vernie d'une sacrée gueularde. En voilà une qui poussera be saprées gueulantes quand elle grandira...

Kaelle sourit. Elle qui pensait ne jamais avoir d'enfant la voici avec
des jumeaux ! Elle comprit la fatigue de ces derniers jours, ses formes
devenues plus que généreuses ...

Elle regarda un moment Poupoule
s'occuper des jumeaux et les coucher dans le berceau qu'Adrienne leur
avait offert le jour de leur mariage... Une fois les petits bien à
l'abris Kaelle tapota sur le bord du lit, faisant signe à son amie de
venir s'asseoir un moment.

Merci pour tout ma Poupoule. Sans toi ... je ne sais pas ce que j'aurai fait.

Merci pour tout ma Poupoule. Sans toi ... je ne sais pas ce que j'aurai fait.

Poupoule sourit en s'asseyant.

Allons, tu aurais bien accouché, de toute manière.

Poupoule triturait un de ses boutons, l'esprit ailleurs.

Ma belle, je vais bientôt partir, et
j'aurais deux ou trois petites bricoles à te confier. Je les ai
laissées dans ma chambre, chez moi. Quand tu iras mieux et que tu
pourras te lever, pourras-tu aller les chercher ? Ce sont... des objets
pour ma fille.

Poupoule soupira. Elle aurait aimé ne pas partir comme une voleuse, mais elle détestait tant les adieux !

Comme je te l'ai dit, ma belle, je ne
pense pas revenir sur ces terres. Mais il se peut qu'un jour, ma fille
revienne. Et j'aimerais qu'elle prenne mon coffret à bijoux, et la
plupart de mes toilettes aussi. Et puis... je lui ai écrit des lettres,
mais je n'ai confiance qu'en toi. J'aimerais que tu les gardes.

Poupoule caressait un pan de sa
coiffe. Elle savait que son amie ferait tout cela. Elle savait aussi
que son ami avait besoin de repos, aussi la laissa-t-elle se reposer.

seb rentra au petit matin ne se doutant de
rien...il avait monté la garde et s'etait quelquepeu endormi dans un
coin et personne ne l'avait trouvé pour le prevenir...

lorsqu'il monta dans la chambre il se dit que quelquechose
clochait...l'évier etait rempli de linges qui trempaient....la cuvette
trainait sur la table.....mais il n'en fit pas cas car il etait un peu
dans l'brouillard, ne pensant pas que sa femme pouvait ne pas l'avoir
attendu ...

il se coucha donc et comença à somnoler quand tout à coup...

ouinnnnnnnnn ouinnnnnnnnnnnnnnn.... il sursauta et tomba du lit!! quoi? le bébé etait arrivé et il ne le savait pas!!

il aluma une bougie et vit qu'il y avait un probleme...il y en avait deux!!!

kaelle s'etait reveillée elle aussi et lui faisait un grand sourire
malgré la fatigue qui se lisait sur son visage;elle semblait vouloir
dire "et oui !! ils sont deux"

seb vint l'embrasser et la caliner mais les bébés ne voyaient pas
les choses ainsi; seb fut bien obligé de leur laisser la place pour
qu'"ils puissent se regaler au sein de leur mere!!

et voila!! à peine nés , ils m'empechent deja de caliner ma femme....je sens que ça va pas etre triste!!

Martel en main de bon matin, forgeant comme un forgeron (au moins le renaudot pour ça...) Communard n'entendit tout d'abord pas un gamin l'appeler depuis la porte.

Mais au bout d'un moment les cris du jeune garçon surpassèrent les
chocs des fers et Communard arrêta son activité pour écouter les
paroles de l'enfant.

'sieu.... clora.... cochon.... cris....

'ttends dont toi !!! J'comprenions rin de s'que tu m'causes, prends
dont l'temps d'souffler pi parle au clair que j'pouvions t'saisir...

Communard servit et tendit un verre
remplit d'eau au gamin afin qu'il se calma. Il l'avait reconnu. Depuis
quelques temps le gamin "logeait" dans sa remise, il l'avait laissé là
voyant qu'il semblait bien et que peut être intervenir ferait pis que
bon.

Tandis que Communard regardait le gamin d'un regard nostalgique,
attendri, celui ci finit son verre et reprit la parole, parlant
toujours aussi vite.

M'sieur....
c'est chez l'dame, là où y'a un cochon qui rit... z'étions 'vec Clora
et plein d'autres enfants. Clora l'est entrée, pi une dame avec une
grande coiffe pi z'avons entendu de grands cris.

J'comprenais pas..... j'entendais pas mais l'avait l'air de sou....

Les dernières paroles du gamin
s'évanouirent dans un nuage de poussière... Sans quitter son tablier et
ses gants Communard avait commencer à courir en direction de la maison
de Kaelle.

La description du gamin était assez claire, il se passait quelque
chose, cette grande dame devait être Poupoule, les cris ceux de
l'accouchement.... pourvu que...

Il arriva tout essouflé par sa course et tomba nez à nez avec une Poupoule visiblement fatiguée et à l'air triste.

Tout à son excitation, à sa crainte d'une accouchement difficile, à
une interprétation rapide du regard Poupoulesque, Communard enchaînait
question sur question sans guère laisser le temps à Poupoule de lui
répondre.

'jour Alpaïde...

J'avions appris qu'Kaelle était en couche.... comment l'est passé ? Tu
as l'air triste ? L'enfant est mort ? Lui manque un g'nou ? Kaelle ?
Non ne me dis pas que Kaelle... Oh non pas Kaelle.... dis moi pas que...

Fatiguée après
les derniers évènements et se rendant chez elle afin de prendre son
baluchon, Poupoule se fit accoster par Communard.

'jour Alpaïde (oh le doute sur le nom....)....

J'avions appris qu'Kaelle était en couche.... comment l'est passé ?
Tu as l'air triste ? L'enfant est mort ? Lui manque un g'nou ? Kaelle ?
Non ne me dis pas que Kaelle... Oh non pas Kaelle.... dis moi pas que...

Poupoule ne put s'empêcher de sourire, et lui répondit.

Ne t'inquiète pas, Kaelle et les
enfants vont bien. Mais ils ont tous les trois besoin de repos
maintenant... Oh, ne fais pas cette tête ! J'ai bien dit trois ! Elle
vient d'accoucher d'un petit garçon et d'une petite fille. Dommage, je
ne saurai jamais leur nom.

Poupoule apprit alors à Communard,
d'une voix à la fois triste et émue, qu'elle partait des Flandres, à
jamais, car elle était bien lasse et sentait venir sa dernière heure.
Elle ajouta :

J'emmène ma fille Krystel avec moi, je
pense trouver là où je vais des personnes qui pourront l'élever loin de
ceux qui pourraient lui faire du mal. Peut-être reviendra-t-elle un
jour en Flandres. Je l'ignore, elle décidera ça sans moi, quand viendra
pour elle le temps de faire des choix.

Et, pour la permière fois, Poupoule serra Commu contre son coeur.

Vous me manquerez tous, les copains de
soule, les gens du comité des fêtes. Mais il arrive un moment où nous
devons faire le chemin qui nous mène au Paradis Solaire. Si le
Très-Haut me fait l'honneur de m'appeler, alors j'irai le rejoindre, le
coeur léger, sachant que mes amis et mes enfants iront bien.

Poupoule sourit tristement.

A Dieu, Communard. Tu m'as appelé
Alpaïde, tout-à-l'heure, mais pour les amis, je veux rester Poupoule.
Puisque je te considère comme un ami, oublie Alpaïde mais garde une
petite place pour Poupoule dans tes souvenirs.

La bourgeoise salua une dernière fois Communard, et s'éloigna.

La rumeur de la naissance était arrivée aux oreilles de Lafred.

Bizaremment ces choses la ne necessitent aucuns pigeons.

Elle remplit des sacs des vetements trop petits de ces enfants et prit le chemin de la maison de seb et kaelle.

Elle passa par le petit chemin qui menait sur la porte de derriere de
chez eux. Ses sacs étaient lourds, et cette route était la plus courte.

Elle voulait de plus éviter de croiser trop de monde afin d'arriver plus vite.

Elle regrettait de ne pas avoir été la pour son amie comme celle-ci
l'avait été pour elle. Elle aurait tant souhaité aidé. Heureusement
Poupoule était la meilleure en la matiere, c'etait une bénédiction
qu'elle fut disponible.

Elle toqua doucement à la porte ...

et voila!! à peine nés , ils m'empechent deja de caliner ma femme....je sens que ça va pas etre triste!!

Kaelle sourit en entendant Seb. Lorsque les nouveaux nés furent rassasiés, il les reposa dans leur berceau.

Dis mon ange, on avait prévu un prénom pour un seul et pas pour deux.

Elle réfléchit un moment.

A moins qu'on les appelle Gaël et Gaëlle ... mais ça fait étrange tu ne trouves pas ?

Un bruit de discussion dehors, la
jeune femme reconnu Communard et Poupoule. Elle sourit tristement, son
amie partait ... Des coups raisonnèrent à la porte en bas.

Tu veux bien aller voir dis ? là je ne me sens vraiment pas en état de me lever...

Communard sourit en entendant les paroles rassurantes de Poupoule puis son sourire disparut...

Les derniers mots de la bourgeoise à la haute coiffe l'avait
déstabilisé à un point qu'il en resta bouche bée.... lui qui comptait
sur Poupoule pour intégrer l'équipe comtale.

Longuement il regarda la silhouette s'en aller, les paroles se
mêlaient aux images dans son esprit, les souvenirs de furieuses parties
de soule firent revenir le sourire aux lèvres du forgeron.

Et puis lui qui aimait tant voyager, pourquoi ne pas comprendre que Poupoule ait elle aussi envie de prendre l'air.

Rassuré par ce qu'il prenait pour un voyage d'agrément Communard se retourna sourire au lèvre et frappa à la porte.

Qui vive là d'dans.... C'est pour l'recensement du comté !

Franchement content de cette
magnifique saillie Communard attendait patiemment qu'on veuille bien
lui ouvrir... ce faisant il se rappelait les paroles de Poupoule et se
parlait à lui même.

Pff....
pourquoi qu'ma dit adieu la poupoule.... l'a bin droit au voyage 'près
tous les événements qu'elle a traversé dernièrement.

Qui vive là d'dans.... C'est pour l'recensement du comté !

Pendant qu'ils réfléchissaient aux noms possibles, Kaelle entendit la
voix de Communard. Elle sourit, se leva péniblement pour aller vers la
fenêtre.

'jour Commu, entre donc ! la porte, est je pense encore ouverte, nous sommes à l'étage.

Puis la jeune femme retourna
s'allonger. Un nouveau sourire se dessina sur son visage lorsqu'elle
vit Seb se pencher sur le berceau pour caliner les jumeaux.

Tu sais mon ange, je pense que Gaël et Gaëlle c'est pas si mal finalement, qu'en dis tu ?

Tu sais mon ange, je pense que Gaël et Gaëlle c'est pas si mal finalement, qu'en dis tu ?

mais biensur; seb y avait pas pensé et ne savait trop quel prenom
donner à ses deux p'tits bout vu qu'ils avaient prevu un seul prenom
mais c'etait une tres bonne idee!!

voui t'as raison mon ange!! c'est bien
ainsi...ils sont jumaux et avoir le meme prenom ne renforcera que ce
lien qui est le leur.... en plus comme ça pas besoin d'appeler les deux
quand il faudra se mettre à table...

seb se voyait deja dans quelques années appeler les enfants de la porte pour qu'ils viennent partager l'repas : "Gaël le !! à table!!!"

entendant communard trepigner derriere la porte , il se depecha bien
vite d'aller lui ouvrir... en le faisant entrer il n'entendit pas
poupoule qui sortait en douce de la maisonnée...mais ayant la tete
ailleurs , il ne fit aucun cas de ce calme inhabituel de sa part...

pendant que commu s'occupait de feliciter sa femme , seb prit son
p'tit gar dans ses bras pour la premiere fois....il avait l'air bien
leger cuila...comment une si petiter chose pourrait elle devenir un
grand bonhomme?il semblait de mauvaise humeur....la grimace qu'il
faisait semblait monter comme il etait content d'etre sorti du ventre
de sa mere..il faut dire que ça devait faire un choc de passer par là!!

il ne sut jamais par quel hasard cela arriva mais Gaël s'endormi
dans ses bras...c'est donc tres content qu'il le reposa dans sa
couche...seb avait l'air atendri et c'est les hurlements de Gaelle qui
le ramenerent à la realité...il la prit à son tour pour la calmer un
peu mais la donzelle semblait encore plus mecontente de son frere....
il s'apperçu bien vite la raison de cette colere!! la couche semblait
remplie d'un liquide peu ragoutant!! il la redonna donc à sa femme car
, il ne savait comment on pouvait bien faire pour la changer sans la
casser...

Starine, en faisant sa promenade quotidienne, entendit des cris d'enfants provenant de la maison de Kaelle et Seb.

Elle comprit ce qui s'était passé alors elle cueillit quelques jolies fleurs et alla rapidement féliciter les heureux parents.

Arrivée devant la porte elle prit une
grande inspiration. Timide, elle n'osait pas s'immiscer dans le moment
d'intimité des jeunes parents. Elle se lança finalement, frappa avec un
grand sourire. Seb lui ouvrit la porte, tout transpirant, le visage
fatigué mais heureux.

Félicitations à vous Seb et Kaelle pour votre enfant

Elle lui tendit les fleurs.

Elle fut surprise lorsque Seb lui raconta qu'il n'avait pas eu un mais deux bébés

Comment allez-vous, Kaelle? Pas trop
fatiguée? Vous avez fait du très bon travail ... vos enfants sont
magnifiques !!!! Ils ressemblent beaucoup à leurs parents.

Comment
allez-vous, Kaelle? Pas trop fatiguée? Vous avez fait du très bon
travail ... vos enfants sont magnifiques !!!! Ils ressemblent beaucoup
à leurs parents.

Après avoir changé les langes des enfants, Kaelle sourit à la jeune femme qui lui tendait un bouquet de fleur.

Merci beaucoup. Je suis en effet un peu fatiguée, mais un peu de repos et je serai en pleine forme rapidement.

Elle la regarda s'éloigner et retourna se reposer.

Quelques jours plus tard, alors qu'elle se réveilla aux pleurs des
jumeaux, la jeune mère les nourrit et les habilla chaudement. Le temps
était clair il était temps de faire sortir les enfants.