L'église de Dunkerque

Nic

Nic entra en catimini dans l'église de Notredame des Dunes....qui lui était chère à son coeur......

Seul, il pria longtemps et se tournant vers Aristote....

Voilà 6 mois que Jeandalf nous a quitté......6 mois que je suis en deuil de la perte d'un ami proche.....Maintenant cela a assez duré.......

Renoan

Messe du dimanche 12 mai 1456

Il faisait très chaud ce dimanche, Renoan se rendit à l'Eglise en passant comme d'habitude par son jardin pour y cueillir les fleurs qui la décoreraient.

Il entra dans la maison de Dieu et se signa.

Il déposa le bouquet de lilas qu'il avait apporté au pied de la statue de Sainte Illinda et pria un instant pour ses ouailles.



Il prépara ensuite le pain et le vin de messe dans la sachristie et les déposa sur l'autel.

Il déposa le livre des vertus sur son pupitre et l'ouvrit à la page qu'il souhaitait lire aux fidèles.


Il était prêt. Il s'avança vers la porte de l'Eglise, ouvrit en grand les portes afin d'accueillir les fidèles qui attendaient sur le parvis.




Entrez, entrez, mes amis, prenez place.

Après avois salué chaque paroissiens, il s'avança lentement vers l'autel.

Mes chers Frères, mes chers Soeurs,
Demandons tout d'abord pardon à notre Seigneur






Maintenant que notre ame est prête
Affirmons notre foi entre notre Seigneur par notre prière, le Crédo :



Renoan se dirigea ensuite vers le pupitre pour lire l'extrait du livre des vertus :

Citation :

j’étais sur une sorte de butte de terre. Tout autour d’elle, un gouffre semblait ne pas avoir de fond.

Mais il devait forcément y en avoir, car de nombreux pilonnes de bois en surgissaient arrivant à ma hauteur. Des damnés étaient placés dessus. Même debout, ils devaient faire de difficiles efforts afin de se maintenir dessus et de ne pas tomber. Mais le plus étrange, c’était que chacun tenait entre ses bras des trésors incomparables en valeur et en beauté. Ils s’agrippaient à ces lourds coffres remplis d’or, à ces gros sacs pleins de pierres précieuses, comme si leur vie en dépendait.

Parfois, un mouvement un peu moins mesuré que les autres faisait tomber certaines de ces richesses. Ceux qui faisaient l’erreur d’essayer de les rattraper finissaient invariablement par tomber. Du gouffre une pâle lueur jaune témoignait des innombrables richesses qui y étaient tombées, entraînant dans leur sillage les maudits, dont aucun ne semblait vouloir laisser s’échapper le moindre écu. Certains devaient même s’accrocher depuis longtemps, car leurs jambes étaient atrophiées. Mais ils ne laissaient échapper la moindre plainte, craignant de faire tomber leur or dans le gouffre.

Alors, je vis descendre du plafond, rattachée à son fil, une gigantesque araignée toute couverte d’or, aux milliers d’yeux de diamant. Arrivée près de moi, elle me dit: “Je suis Belzébuth, Prince de l’Avarice. Georges, Archange de l’Amitié, est mon opposé. Celui dont l’égoïsme n’a d’égal que le mépris de l’autre vient rejoindre les rangs de mes damnés.” Puis, sans ajouter quoi que ce soit, le Prince-démon tissa un pont, avec sa toile, reliant mon îlot et le bord du hangar de bois.

Mes chers frères, mes chères soeurs, si j'ai choisi de vous lire ce passage, c'est que je suis outré de la façon dont certains abusent du jeu. Je les voie accrochés pendant des journées entières à la table de ramponneau, parfois seuls, attendant un partenaire éventuel. Et pendant ce temps, ne pensant qu'à dilapider leur paye du jour, ils oublient famille et amis. Le jeu d'argent est un vice, ne l'oublions pas ! Que vous passiez jouer une partie de cartes entre amis, pour vous distraire de votre dure journée, cela n'est pas dramatique, que vous y passiez vos journées entières, là vous obéissez au malin ! Alors usez sans abusez de ce genre de passe-temps.

Il se recueillit et attendit un moment que les fidèles réfléchissent au sermon qu'il venait de faire. Relevant la tête, il vit bien des têtes se baisser, entendit quelques chuchotements. Ils avaient sans doute compris.

Puis il retourna devant l'autel pour préparer la communion et invita les paroissiens à venir la partager.



Mes chers Frères, mes chères Soeurs, avant de nous quitter, prions ensemble notre Sainte Patronne, Sainte Illinda :



Je vous rappelle que je suis disponible pour toutes demandes, vous pouvez me joindre à tout moment. Je vous souhaite une bonne journée.
Et vous signale également que demain sera baptisée damoiselle Kastalyou.

Allez dans la paix du Seigneur !

Il sortit avec les paroissiens et se tint sur le parvis, pour les saluer et les écouter.

Renoan

Renoan se dirigea vers les fonts baptismaux et fit signe à Kastalyou de se placer près de lui.

Mes amies, mes amis soyez les bienvenus en cette église.

Nous allons consacrer le baptême de Kastalyou ici présente qui va rejoindre la communauté des enfants de Dieu.

Lisons maintenant le credo Aristotélicien, pillier de notre dogme.




Renoan regarda Kastalyou et lui dit :

Kastalyou, vous vous engagez par le baptême à entrer pleinement dans la foi en Dieu et en ses deux prophètes Aristote et Christos. Mais il faut savoir que le baptême est un début, non une fin. C'est le début d'une vie entièrement centrée sur Dieu dans son Amour et dans l'amitié de son prochain.

Vous, KAstalyou enfant de Dieu, voulez-vous appartenir pleinement à l’Eglise Aristotélicienne ?
Acceptez-vous de vivre selon les préceptes de cette Eglise pour Dieu et vos semblables ?
Jurez-vous d’aimer le seul Dieu comme il vous aime ?

Kastalyou

Kastalyou se placa et dit

moi Kastalyou je m'engage par le baptême à entrer pleinement dans la foi en je crois Dieu et en ses deux prophètes Aristote et Christos.



moi Kastalyou je m'engage appartenir pleinement à l’Eglise Aristotélicienne.
A accepter de vivre selon les préceptes de cette Eglise
et d’aimer le seul Dieu comme il m'aime

Renoan

Je vais maintenant vous lire un passage du Mythe Aristotélicien :

Citation :

Création VIII: La décision

Toutes les autres créatures furent surprises de cette décision de Dieu de faire des humains Ses enfants. Elles ne comprenaient pas ce qu’était l’amour et ne pouvaient concevoir que le Très Haut y accorde tant d’importance. Toutes se mirent à chuchoter, espérant que l’une d’elles explique aux autres ce choix divin.

Mais Dieu tourna Sa voix en direction des créatures qui n’avaient pu Lui donner de réponse. Il leur dit: “Vous qui n’avez pas su me répondre, vous qui vous prétendiez Mes créatures préférées. Vos esprits ne seront plus des choses supérieures. Elles ne tendront plus vers Moi. Comme vous serez dorénavant soumis à l’humain, de part votre nature strictement matérielle, je vous prive du langage. Vous bêlerez, meuglerez, grognerez, siffloterez, miaulerez ou aboierez jusqu’à la fin des temps!”.

Puis, Dieu tourna Sa voix en direction de la créature qui avait affirmé la domination du fort sur le faible. Il lui dit: “Puisque tu es si sûre de ton choix, je te laisse l’occasion de le prouver. Tu conserveras ton esprit, mais ton corps sera fait d’ombre. Ainsi, tu vivra, seul, côtoyant les humains, jusqu’à ce que Je te délivre de ta peine. Ainsi, personne ne te verra et personne ne te nommera, car J’ai Moi-même décidé de ne pas le faire.”

Dieu tourna ensuite Sa voix en direction d’Oane et lui dit: “J’ai fait de ton espèce Mes enfants. Je fais maintenant de vos esprits des âmes. Elles se différencient des esprits des autres espèces en ce qu’elles resteront dorénavant les seules à être de nature supérieure, à tendre vers Ma divine perfection. Ainsi, je divise le temps en sept parties, appelées “jours”, afin qu’à chaque septième jour, toi et les tiens vous vous réunissiez pour honorer votre père: Moi.”

“Mais il faudra encore que, chaque jour, toi et les tiens fassiez perdurer votre espèce. A l’exception de celle que Je n’ai pas nommée, J’ai fais de toutes les créatures vos soumises. Ainsi, vous vous en nourrirez, sans qu’elles ne se nourrissent de vous. Ce pouvoir dont vous disposez de vous nourrir des autres espèces, Je le nomme “travail”. Mais, afin que vous n’oubliiez jamais que ce pouvoir est un don de Moi, vous récompensant ainsi de ta bonne réponse, Oane, le travail sera laborieux, difficile, usant et fatigant. Mais ne te plaints pas de la souffrance que cela te cause, car, en vérité, c’est un bien beau cadeau que Je te fais.”

“Afin que vous remplaciez par de nouvelles générations celles dont la vie se termine, je vous fais un cadeau bien plus beau encore. Cet amour que J’attends de vous, Je vous permet aussi de l’éprouver également envers vous, en couple. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera le but. Mais seul l’amour que J’aurai béni pourra permettre l’acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon amour.”

Alors, Dieu créa deux astres au-dessus du monde. L’un, rayonnant de lumière, fut appelé “soleil”. L’autre, luisant froidement, fut nommé “lune”. Dieu expliqua à Oane: “Que votre fidélité soit celle des enfants envers leurs parents ou je serais aussi sévère que les parents envers leurs enfants. Car, lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivront une éternité de bonheur. Mais entre chaque jour, la lune prendra la relève. Et ceux qui, parmi les tiens, y seront jetés n’y connaîtront plus que la tourmente.”

Nous allons maintenant nous repentir de toutes ces mauvaises choses qui se trouvent en nous, car nous ne pouvons recevoir de saintes paroles ainsi souillées.



Renoan regarda les paroissiens et continua

Renoan saisit une coupe, la remplit d'eau, et versa le contenu sur le front de Kastalyou

Renoan lui tendit un cierge et une médaille en lui disant :


Que cette flamme et cette médaille soient les témoins de votre foy ! Portez cette foy à votre alentour.

Je vous bénis au nom du Trés-Haut, d'Aristote et de Christos, Amen.

Allez en paix dans l'Amitié Aristotélicienne !

Renoan

Messe du dimanche 18 mai 1456

En ce dimanche matin, Renoan se rendit à l'Eglise en passant comme d'habitude par son jardin pour y cueillir les fleurs qui la décoreraient.

Il entra dans la maison de Dieu et se signa.

Il déposa le bouquet de pivoines qu'il avait apporté au pied de la statue de Sainte Illinda et pria un instant pour ses ouailles.



Il prépara ensuite le pain et le vin de messe dans la sachristie et les déposa sur l'autel.

Il déposa le livre des vertus sur son pupitre et l'ouvrit à la page qu'il souhaitait lire aux fidèles.


Il était prêt. Il s'avança vers la porte de l'Eglise, ouvrit en grand les portes afin d'accueillir les fidèles qui attendaient sur le parvis.




Entrez, entrez, mes amis, prenez place.

Après avois salué chaque paroissiens, il s'avança lentement vers l'autel.

Mes chers Frères, mes chers Soeurs,
Demandons tout d'abord pardon à notre Seigneur






Maintenant que notre ame est prête
Affirmons notre foi entre notre Seigneur par notre prière, le Crédo :



Renoan se dirigea ensuite vers le pupitre pour lire l'extrait du livre des vertus :

Citation :

Logion 11 : Et lorsqu’on demandait à Christos comment l’on pouvait trouver le bonheur, le prophète répondait : " Le bonheur réside dans les choses simple, et non dans les raisonnements compliqués qui rendent les gens malheureux. Car comment être heureux lorsqu’on s’interroge sur des mystère que Dieu à fait si complexe que nous ne les comprendrons qu’une fois arrivés dans le soleil. "

Aussi, mes chers frères et soeurs, prenez tous les petits bonheurs de la vie comme des cadeaux de notre Seigneur. Dégustez les comme des mets rares. Parfois je vous entends vous plaindre de votre sort, et souvent sur des choses futiles. Mais si vous êtes en bonne santé, si votre famille va bien et vous aime, si vous avez ne serait-ce qu'un ami : savourez ce bonheur, prenez juste conscience du fait qu'il est là, juste à coté de vous. Comme Christos, préférez les choses simples qui valent la peine et refusez les méandres de la complexité.

Il se recueillit et attendit un moment que les fidèles réfléchissent au sermon qu'il venait de faire. Relevant la tête, il vit bien des têtes se baisser, entendit quelques chuchotements. Ils avaient sans doute compris.

Puis il retourna devant l'autel pour préparer la communion et invita les paroissiens à venir la partager.



Mes chers Frères, mes chères Soeurs, avant de nous quitter, prions ensemble notre Sainte Patronne, Sainte Illinda :



Je vous rappelle que je suis disponible pour toutes demandes, vous pouvez me joindre à tout moment. Je vous souhaite une bonne journée.

Allez dans la paix du Seigneur !

Il sortit avec les paroissiens et se tint sur le parvis, pour les saluer et les écouter.

Mathurin

Les cloches sonnaient pour le rassemblement alors qu'ils sortaient juste de chez eux. Il attrapa sa fille par le bras, et sortit, referma la porte derrière lui et glissa la grosse clef dans une poche. Il se mit en marche mais se rendit vite compte que sa fille ne le suivait pas. Il se retourna, l'air largement surpris:

-Hé bien Ysa, que fais tu? On va être en retard tu sais!
-Pourquoi me trainer ainsi dehors?
-Enfin, je viens de te le dire, nous allons être en retard. Enfin Ysa, vient donc!
-Ce n'était pas une raison pour me trainer ainsi tel une vulgaire poupée!
Bien, bien, je m'excuse. je suis confus de t'avoir froissé ma chère fille. Pour me faire pardonner nous irons en ville après la messe.

Un large sourire éclaira le visage de sa fille, il ne pouvait jamais rien refusé a sa petiote. Elle vint le rejoindre, et lui prit le bras. Ils arrivèrent en vue de l'église quelques minute plus tard. Il était essoufflé d'avoir marché si vite. Ils entrèrent à la suite des gens déjà présent et allèrent s'installer en silence. Il média sur le sermon du père, jeta un coup d'oeil à sa fille et lui glissa à l'oreille

-Ecoute ma fille, il a raison, il faut profiter des choses simples.

Il lui sourit puis il reprit le fil de la messe.

Renoan

Renoan rebroussa chemin et tendant la main à Caddwallon:

Rhooo je manque à tous mes devoirs ! Je me présente : Renoan, enchanté de vous connaitre Cadwallon. Bon je file me changer, attendez-moi hein ?

Il partit vite à la sachristie se changer et revint vers Caddwallon tout sourire.

Allons à la Taverne des Z'amis, c'est ma soeur qui la tient, vous verrez elle a la meilleure bière du pays.

Seblebeau

seb arriva devant l'eglise un peu impressionné...il n'avait pas l'habitude d'y venir beaucoup et il etait un peu penaud...meme s'il connaissait bien le diacre son ami renoan , il se disait que son supperieur , là haut, lui pardonnerait moins ses manquements envers son eglise...
seb s'arma de courage et entra enfin... il chercha quelques temps le diacre avaént de tomber sur une petite affiche disant :
parti aux z'amis...reviens tres bientot...
seb alla s'assoir sur un bac là bas devant et en profita pour discuter un tit peu avec le chef de reno...
[/b]j'suis qu'un pauv 'tit paysan de ce village et je viens pas souvent vous voir votre tres grand mais j'pense tout de meme à vous souvent...j'suis pas un mechant bougre...vous verrez... j'serai un bon mari...vous aurez rien à redire de moi...
au bout d'un moment renoan revint enfin...il avait un peu bu mais il sa surprise de voir seb lui remit vite fait les idees en places...
qu'est ce qui t'amene mon ami? lui demanda t'il...

oh.... j'viens pour mon mariage , reno... j'viens t'apporter l'annonce pour officialiser un peu tout ça.... en plus j'voudrai savoir ou j'dois m'confesser car j'en ai des choses à te dire...rien de grave mais obligé non?[b]

seb lui donna le parchemin et reno se depecha d'aller le mettre sur la porte de l'eglise...



ceci fait seb invita son ami à aller boire un verre avec les copains aux z'amis^^

Frercibald

Un messager venu de loin donna en main propre une lettre au diacre qui officiait dans la paroisse de Dunkerque :

Citation :

Nous, Hardouin, archevêque de Toulouse,


certifions que Messire Seblebeau a été baptisé le 20 décembre 1455 en l'Eglise Saint Ethic de Honfleur par notre personne alors que nous n'étions encore que vicaire de ladite paroisse.


Pour que faire valoir ce que de droit



AMDG